D’une forêt à un village
Village de la Forêt
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En 1517, les teneurs du Coudray
et de la Forêt ne formaient qu’une seule entité pour le paiement d’une rente de
20 deniers à la seigneurie de la Boutarlière, « à
savoir 10 deniers en chacune fête de noël, 10 deniers en chacune fête de Saint-Jean-Baptiste,
rendables audit lieu de la Boutarlière » (3).
Cette appartenance, ici des
teneurs de la Forêt au fief du Coudray, n’en faisait pas moins de la Forêt un
village à part, et dans l’aveu ci-dessus de 1550, il était appelé la « Forêt
des Loriau ». Un bois devait occuper l’espace à l’origine, appartenant à
cette importante famille du Coudray. Puis un habitat s’y est installé sur le
coteau qui descend vers le ruisseau venant de l’étang de Linières. Il a donné
naissance au village de la Forêt Loriau. Le nom s’est simplifié en celui de la « Forêt »
après la Révolution. Le long du ruisseau que nous venons d’évoquer, il y eut
quelques maisons, appartenant au tènement de la Bergeonnière, dont on gardait
le souvenir encore au 17e siècle. Au pied de ce coteau de nouvelles
maisons viennent de prendre la place en ce début du 21e siècle, de
celles qui existaient au Moyen Âge. On trouvait aussi aux 16e et 17e
siècles une vergnaie et une jonchière près du ruisseau. La vergnaie était une
plantation d’aulnes, aussi appelés vergnes. La jonchière était plantée de
joncs, dont l’espace servait au pâturage.
Au sud, le tènement de la Forêt
était limité par le chemin allant du bourg de Saint-André à Chavagnes. Au-delà
du chemin on avait le « fief de Saint-André », avec les terres de la
métairie du bourg. Vers l’est la Forêt Loriau était séparée du tènement de la
Dibaudelière et de la Machicolière par le chemin de Saint-André à Saint-Fulgent. À l’ouest il était séparé de la Bergeonnière sur une partie par le ruisseau
descendant de l’étang de Linières. Au nord il était séparé du tènement du
Coudray par le ruisseau qui descend de l’étang du Pin, disait-on au 17e
siècle, ou bien de l’étang des Noues. Celui-ci rejoignait le ruisseau
descendant de l’étang de Linières au « Gui
du Coudray » (4). Il était proche d’un gué du ruisseau qui a donné son
nom à une petite mare, celle-ci ayant disparu avec les travaux du remembrement
des années 1980.
L’important jardin de la Forêt se
trouvait de l’autre côté du chemin allant de la Forêt au bourg de Saint-André
par rapport au village, proche de l’actuelle rue des Coccinelles. La borderie
de la cure y avait une planche de 300 m2 en 1798 (5).
Village de la Forêt
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Le régime féodal
Comme le tènement de la
Bergeonnière voisine, ce territoire dépendait au sortir du Moyen Âge de la petite seigneurie du Coudray, qui elle-même se trouvait dans la
mouvance de la seigneurie du Coin Foucaud, propriété de Languiller. Le Coin Foucaud rendait hommage à la baronnie des Essarts.
Les archives du Coudray
n’existent plus dans les documents accessibles du chartrier de la Rabatelière,
et on ne sait pas comment son droit de fief a disparu au profit de son suzerain
du Coin Foucaud au 16e siècle probablement, pour
le tènement voisin de la Bergeonnière qui était dans sa mouvance. (Voir l’article publié sur ce site en décembre
2017 : La Bergeonnière à Saint-André-Goule-d’Oie). Loys Audayer est le dernier seigneur
connu du Coudray en 1550. Ensuite on a Toussaint Menanteau qui a pris sa suite dans la seigneurie du Coudray, mais pour lequel la
documentation est quasi inexistante. Après lui ses biens sont passés au Royrand de
Chauché (seigneur de Bel Air) par héritage jusque vers la fin du 17e siècle, avant que cette
famille ne s’éteigne. On a
seulement dans un inventaire après décès de 1762, l’indication d’un parchemin
contenant l’hommage fait par Christophe Royrand, écuyer, sieur de la
Faguelinière et du Coudray Loriau, à la seigneurie de Languiller, à cause de la
seigneurie du Coin, du village du Coudrais Loriau, à deux deniers de service
annuel et à rachat abonné à vingt sols, en date du 19 septembre 1617 (6).
Son hommage ne comprend que la Forêt, ce que confirme une déclaration roturière en
1618 de deux de ses propriétaires directement à Languiller (7). La plupart de ses biens fonciers ont été
récupérés par la branche cadette des Moreau, sieurs de Villeneuve, alors une
famille importante de bourgeois de Saint-André-Goule-d’Oie. Mais la branche
aîné des Moreau, se disant sieur du Coudray, y possédait aussi des biens et des
droits seigneuriaux.
En ce qui concerne le tènement de
la Forêt Loriau, nous avons pu lire dix déclarations roturières entre 1618 et
1751, faites à Languiller. Dans trois d’entre elles le notaire n’indique pas sa
mouvance, ensuite cela varie entre l’indication des Bouchauds, du Coin Foucaud
et de Languiller. Laquelle est la bonne ? Dans un passé plus lointain il s’agissait
du Coudray, jamais cité. Languiller a retiré à lui le titre même du fief du
Coudray, en tant que possesseur du Coin Foucaud. Nous en avons la preuve pour
la Bergeonnière, et très probablement est-ce la même chose pour la Forêt Loriau.
Nous retenons donc l’hypothèse que ce village et tènement relevait de la
mouvance du Coin Foucaud à partir sans doute de la fin du 16e siècle, après l’avoir
été de celle du Coudray.
En 1631, le sénéchal d’un tribunal
seigneurial, celui de Languiller probablement, a été saisi d’un conflit au
sujet de l’appartenance d’un pré de Jean Rainard au tènement de la Forêt, où il
habitait, ou à celui voisin de la Bergeonnière. Les deux étaient mouvants du
Coin Foucaud, mais avec des redevances différentes, dues dans les deux cas au
même seigneur de Languiller. Le sénéchal du tribunal, Jacques Chedanneau,
décida d’un sursis de deux mois pour permettre au défendeur, Jean Rainouard, de
présenter ses contrats d’acquisition (8). Le document reproduisant cette
décision est unique et on ne connaît pas la suite.
La Forêt à droite vue
du Gui du Coudray
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Le caractère obligatoire des
redevances seigneuriales était confirmé régulièrement par des reconnaissances
faites par les propriétaires. Sous forme d’actes notariés de ces aveux et
déclarations, elles constituent l’essentiel des archives dont nous nous servons
pour reconstituer une histoire de ces lieux. La justice foncière seigneuriale
était dédiée à l’établissement de ces reconnaissances et à leur application. Dans
une déclaration de 1666 (10), les déclarants de la Forêt Loriau reconnaissent à Languiller le droit
d’assise et de juridiction basse. C’était la justice seigneuriale inférieure,
de droit en Poitou pour les petites seigneuries. Elle n’avait plus grand
pouvoir en cas de conflit judiciaire, pouvant être court-circuité au profit
d’une justice seigneuriale plus élevée, ou au profit de la justice royale. Mais
les assises de la seigneurie, où l’on venait présenter sa déclaration rédigée
par un notaire, restaient une institution bien vivante et connue de tous les propriétaires
ou tenanciers. C’était une cour de justice des
propriétaires cantonnée à leurs droits de propriétés, donc limitée et exorbitante
en même temps par rapport à une justice moderne.
Le seigneur de Languiller
recevait aussi le droit de lods et ventes (1/6 de la valeur du bien) payé par
l’acquéreur de tout bien immeuble par dot, héritage, ou achat. Pour un privilège on était bien dans l’exorbitant
aussi. Au temps de
Philippe Chitton, à la fin du 17e siècle, celui-ci faisait ajouter
par les notaires de Saint-Fulgent, qui rédigeaient l’acte de déclaration, le
« droit de solidité ». En cas de défaillance d’un propriétaire,
c’était le droit de faire payer les autres à sa place. En langage moderne on
aurait dit « obligation de solidarité ».
Les habitants et l’habitat à la fin de l’Ancien Régime
Le village et tènement de la
Forêt comprenait une douzaine de « part-prenants » (propriétaires) au
milieu du 17e siècle. Parmi eux domine la famille Chatry, nombreuse
à Saint-André alors, et pas seulement à la Forêt. Elle y est alliée aux You.
Ainsi de Suzanne Chatry mariée avec André You en 1649, qui donneront naissance
à Jacques (1649), Marie (1650) et Renée (1653). Aussi de Catherine Chatry,
fille de René Chatry et de Jeanne Briaud, mariée avec Jacques You, qui
donneront naissance à huit enfants entre 1657 et 1675. En 1618 André et Jean
Chatry sont les premiers déclarants de leurs biens à Languiller. Et en 1751 on
aura un Pierre Chatry comme dernier déclarant à côté de Jeanne Auvinet, veuve
de Pierre Piveteau. Outre Suzanne Chatry en 1666 on a aussi Jacques et René
Chatry et une belle-sœur, Jeanne You veuve de Jacques David. En 1683 on a
Catherine Chatry, puis Jacques (« forgetier » ou forgeron) et Philippe
Chatry (celui-ci marié à Jeanne Mandin), demeurant tous à la Forêt. Les lacunes
du registre paroissial de Saint-André ne permettent pas de mettre chacun à sa
place dans leur généalogie, malheureusement.
Village de la Forêt
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En 1684 Jean Mandin, meunier
demeurant au Coudray, Jacques Bertrand, aussi meunier demeurant au Coudray
(marié à Marie You), et Jean Moreau, laboureur demeurant au Coudray, pour sa
bru Anne Daviet, feront chacun une déclaration séparée à Languiller pour des
champs qu’ils possèdent sur le tènement de la Forêt.
La non exhaustivité des
déclarations roturières conservées ne nous permet pas de se faire une idée de
la totalité des bâtiments du village. Tout juste devons-nous nous contenter
d’aperçus.
En 1618 André et Jean Chatry
vivent en communauté dans une « maison à chaps » (toit à deux pentes
et faîte en son milieu).
En 1666 Jean Rainard vit dans
« une maison avec une grange au bout et un appentis y joignant ». Jacques Chatry, lui, est logé dans une maison d’une "chambre" (pièce).
En 1683, Catherine Chatry habite
« une maison consistant en 3 petites chambres basses (pièces au
rez-de-chaussée) avec les ruages en dépendant (abords immédiats), avec un petit
toit (pour animaux), se montant 12 gaulées » (environ 180 m2) (12).
Le forgetier Jacques Chatry habite au village dans une maison composée de 3
pièces, occupant avec le jardin et les accès 23 gaulées (environ 350 m2).
Il en est de même pour Philippe Chatry (13). La 3e
pièce servait très probablement de local pour une activité
artisanale.
En 1702 Catherine Roussière
occupe « une maison composée d’une chambre basse avec ses ruages contenant
12 gaulées » (14).
En 1751 la maison de Pierre
Chatry est indiquée comme « maison portant plancher (étage) où je fais
actuellement ma demeure avec 2 chambres chaque côté d’icelle maison et les
ruages en dépendant contenant 6 gaulées » (environ 90 m2). S’y
ajoutait une grange à foin et un toit à bestiaux sur 6 autres gaulées, un autre
toit à cochons, une portion de grange en commun avec Pierre Loizeau, et un
petit jardin de 4 gaulées (15).
Cette situation des maisons au
bord de la route de Chavagnes, fut une malchance pour ses habitants pendant la
guerre de Vendée, tout comme pour la Bergeonnière voisine. René Chatry, âgé d'environ 62 ans, du village de la Forêt, a été tué par
les républicains, le 8 février 1794 (2e registre clandestin d’état-civil,
vue 18). C’était la période des colonnes infernales.
La rapacité des hommes de loi en 1702
Village de la Forêt
en 2018
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Après ce témoignage de solidarité
de voisinage, cette déclaration nous donne un autre aperçu, cette fois sur la
rudesse des hommes de loi de l’époque. La déclaration ne concerne qu’une maison
d’une pièce, qui avec ses accès occupait une surface de 90 m2. Pour
une fois, et probablement à cause de la responsabilité prise par Basty, le
notaire Arnaudeau de Saint-Fulgent a jouté en bas de l’acte son coût :
« 37 sols 8 deniers pour la façon, contrôle et papier de la présente
déclaration et pour une autre délivrée au seigneur ». C’était le tarif
normal, validé par un arrêt du parlement de Paris (17). Le coût de l’acte
représentait environ 3 jours de travail d’un ouvrier-vigneron, ou 1,5 boisseau
de seigle (23 kg). Et il fallait compter en plus le coût de la présentation à
l’assise de Languiller. C’était la réunion fixée un jour donnée par les
officiers de justice de la seigneurie de Languiller, pour recevoir les aveux et
déclarations des vassaux et propriétaires. Ils ne travaillaient pas
gratuitement. Le notaire ajoute : « le dit Basty a aussi payé 30 sols
aux officiers de Languiller pour la présentation de ladite déclaration ».
Mais il y a pire. La pauvre jeune
fille avait hérité de ses parents, d’une pièce de terre labourable dans le
champ appelé « le Champ de la Blachère », contenant 2 boisselées
(environ 2 400 m2), située le
long du chemin de Saint André à la Rabatelière (celui joignant les deux
Linières actuellement). Il était situé sur le tènement voisin de la
Bergeonnière, relevant du Coin Foucaud, et déclaré au même seigneur de Languiller.
Mais les redevances dues n’étaient pas les mêmes, alors on exigea une autre
déclaration, que rédigèrent les mêmes notaires de Saint-Fulgent, le même jour
(18). Et ceux-ci ajoutèrent aussi les mêmes précisions sur le coût du deuxième acte
avec les mêmes montants. Total pour les deux actes : 6 livres 15 sols et 4
deniers, soit environ la moitié d’un mois de gage d’un ouvrier vigneron.
Alors, quand le même notaire a
fait preuve de souplesse, pour admettre sans acte officiel le rôle de tuteur de
François Basty, il a probablement choisi en réalité de ne pas ajouter un coût
supplémentaire dans cette affaire. Il aurait fallu payer un autre
fonctionnaire, un sénéchal, pour obtenir un titre officiel de tuteur
judiciaire. Pour « plumer », encore fallait-il qu’il restât des
plumes !
Tous ces fonctionnaires
achetaient leurs charges auprès du roi et des seigneurs. On comptait sur les
« assujettis » pour se rembourser et s’enrichir. Qu’on ne vienne pas
avancer une contrainte réglementaire pour excuser les notaires. Nous avons un
acte de leurs prédécesseurs de Saint-Fulgent en 1664, où on a fait une seule
déclaration pour des biens situés sur trois tènements différents relevant de
deux seigneuries différentes, les Bouchauds et le Coin Foucaud, appartenant il
est vrai au même seigneur de Languiller
(19). Le déclarant était le prieur de Saint-André, Pierre Moreau, moins facile
à circonvenir certainement.
Bénédiction de la croix de la Roche en 1860
Croix restaurée en
2009
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(1) Archives de Vendée, chartrier de la Rabatelière :
150 J/G 61, aveu du Coin Foucaud et du Vignault du 2-7-1605 par le seigneur de
Languiller aux Essarts, reproduisant
un aveu de 1550.
(2) 150 J/G 114, déclaration noble du 21-6-1627 de Perrine
Pavageau à Languiller pour la Bergeonnière.
(3) 150 J/C 95, copie de l’aveu
du 26-1-1517 de la Boutarlière aux Essarts
(4) 150 J/G 64, déclaration
roturière du 22-6-1666 de 7 teneurs à Languiller pour domaines au fief de la
Forêt Loriau.
(5) Archives de Vendée : 1 Q
218 no 132, estimation du 20-1-1798 de la borderie de la cure de Saint-André-Goule-d’Oie.
(6) Inventaire après-décès de
Louis Corbier de Beauvais du 8 au 13 février 1762, notaire de Saint-Fulgent,
Frappier 1761-1764 : 3 E 30/3.
(7) Archives de Vendée, Chartrier
de la Rabatelière : 150 J/G 64, déclaration roturière du 3-4-1618 d’André
et René Chatry à Languiller pour domaines au fief de la Forêt Loriau.
(8) 150 J/G 64, sentence
seigneuriale du 2-6-1631 concernant l’appartenance d’un pré à la Forêt ou à la
Bergeonnière.
(9) 150 J/G 11, déclaration noble
du 13-7-1656 de Mathurin et Lucas Paquereau à Languiller pour les Landes de
l’étang du Pin.
(10) Idem (4).
(11) 150 J/G 64, déclaration
roturière du 24-5-1683 de Philippe Chatry à Languiller pour domaines au fief de
la Forêt Loriau.
(12) 150 J/G 64, déclaration
roturière du 24-5-1683 de Catherine Chatry à Languiller pour domaines au fief
de la Forêt Loriau.
(13) 150 J/G 64, déclaration
roturière du 24-5-1683 de Jacques Chatry à Languiller pour domaines au fief de
la Forêt Loriau.
(14) 150 J/G 115, déclaration
roturière du 21-3-1702 de François Basty à Languiller pour Catherine Roussière concernant
des biens à la Forêt Loriau.
(15) 150 J/G 64, déclaration
roturière du 15-6-1751 de Pierre Chatry et Jeanne Auvinet pour domaines au fief
de la Forêt Loriau.
(16) Idem (14).
(17) Archives de Vendée, bibliothèque numérisée, Répertoire de
jurisprudence de Joseph-Nicolas Guyot, tome 6, page 1538, vue 271.
(18) Idem (14).
(19) 150 J/G 1, déclaration
roturière du 30-6-1664 de Pierre Moreau à Languiller pour domaines à la
Maigrière.
(20) Fils de Marie Immaculée,
congrégation de prêtres fondée en 1801 par Louis Marie Baudouin à
Chavagnes-en-Paillers. On les appelle aussi les Pères de Chavagnes.
(21) Archives du diocèse de
Luçon, fonds de l’abbé boisson : 7 Z 73-4 ancienne église de Saint-André-Goule-d’Oie
Emmanuel François, tous droits
réservés
février 2018, complété en novembre 2018
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