En 1849, les Guyet-Desfontaines inaugurent un théâtre qu’ils ont fait
aménager dans leur maison de campagne de Marly-le-Roi. Séchan (1) avait
transformé l’orangerie en salle de spectacles. C'était un véritable théâtre
en miniature, assez large et profond pour que les acteurs y pussent agir avec
une certaine liberté. La salle, ornée de guirlandes de fleurs et de feuillages,
et fort bien éclairée, offrait un charmant coup d'œil.
Le jour de la fête d’Emma, le 15 août, on donna une première
représentation au bénéfice des pauvres de la commune. On commença à huit
heures du soir. On y joua le Mari
de la dame de chœurs, un vaudeville en deux actes de Jean François
Bayard (2) et de F. Duvert. Bayard avait aussi composé un prologue pour
l'inauguration du petit théâtre de son ami Guyet-Desfontaines. En voici le
début (3) :
Alophe : Jean François Bayard |
Pardonnez si je viens, selon l'usage antique,
Du prologue en ces lieux jouer l'emploi classique,
Et retarder encor le plaisir qu'on attend.
Mais, pour bien commencer, c'est un point important !
Ouvrir sans un prologue est d'un fâcheux présage.
C'est comme qui dirait un dîner sans potage.
Des gens d'un goût suspect voudraient le supprimer ;
Mais en vain... il tient bon ! dès qu'on le voit fumer,
Il est fêté, goûté, comme une pièce en vogue...
Je parle du potage et non pas du prologue ;
Et de l'heureux convive au banquet invité,
Il ouvre l'appétit, l'esprit et la gaieté.
Je vais vous en servir un conforme à l'usage...
Je parle du prologue et non pas du potage.
…………………………………………
C’est dans ce cadre que les amis et les membres de la famille jouèrent
au théâtre. Peintre, auteur dramatique, chanteur, musicien, chacun s’était fait
un nom dans son art, mais tous partageaient cette idée promue par la théorie
romantique, de l’union de tous les arts. Les amateurs se désignaient comme
tels, mais leur pratique théâtrale ne constituait pas, pour eux, un fait
d’exception. La revue l’Artiste, fondée en 1831, annonçait « cette
conception de l’art dans sa vignette (4) initiale de Tony Johannot (5), qui représentait un
atelier où travaillaient un peintre, un sculpteur, un écrivain et un musicien,
ce dernier accompagnant de sa guitare deux femmes qui chantaient. » (6)
Tony Johannot était un ami des Guyet, ainsi que Jules Janin (7) qui écrivit
dans cette revue un article manifeste : « Être artiste » :
« Le jeune critique y proposait, dans son style hyperbolique, la
définition la plus large de la notion ď «artiste », mettant en cause les
catégories trop étroites des néoclassiques : « Vraiment imaginerait-on que
l'art ne consiste qu'à peindre, que l'art n'appartient qu'à celui qui manie le
pinceau et la plume ? [...] l'artiste, c'est aussi bien le faiseur de
caricatures que l'écrivain des Caractères [La Bruyère] »
Souvent, le spectacle chez les
Guyet comprenait une partie jouée par des amateurs et une autre partie réservée
à des professionnels. Et toujours des grands noms de
l’époque dans les deux parties. C’est ainsi que le vaudeville en un acte de
Scribe (8) et Xavier, l’Ours
et le Pacha, représenté pour
la première fois au Théâtre des Variétés le 10 décembre 1820, a été joué
plusieurs fois au théâtre Guyet-Desfontaines. Voici une affiche s’y
rapportant :Jules Janin |
THÉATRE GUYET-DESFONTAINES
Aujourd’hui 13 avril, jour de la
SAINT-MARCELLIN
REPRÉSENTATION
EXTRAORDINAIRE
Pour cette fois
seulement
L’OURS
ET
LE PACHA
Vaudeville en un acte,
de M. SCRIBE, de l’Académie-Française
DECOR NOUVEAU DE MMM. SECHAN, DIETERLE,
DEPLECHIN, etc.
Suivi d’UN DIVERTISSEMENT
--------------------
DIVERTISSEMENT
DISTRIBUTION
NOUVELLE DE L’OURS ET LE PACHA
Chœurs Cortège.
|
||
SCHAHABAHAM ……………………….
MARECOT
………………………………
LAGINGEOLE ………………………….
ALI ………………………………………
ABDUL-TAQUINE ……………………..
TRISTAPATTE …………………………
ROXELANE …………………………….
ZETULBE ……………………………….
|
MM. P. DE MUSSET
ANICET-BOURGEOIS
ANATOLE JAL
GODEFROY JADIN
AMAURY-DUVAL
DOM. LABRADOR
Mmes ANTIGONE-DUVAL
ADRIENNE D.
|
1° L’AIR DU DÉSERTEUR chanté par M. PONCHARD
2° AIR STYRIEN chanté par M. RIGAL
3° DUO DE RICHARD chanté par MM. PONCHARD PERE et FILS
4° ENTRÉE DE HOMARDS.
5° REBUS.
6° LA VRAIE POLKA dansée par LE VRAI CELLARIUS
|
Scribe et Séchan, deux amis des
Guyet, étaient deux sommités dans leur art.
Les acteurs sont tous amis entre
eux, liés aux Guyet-Desfontaines. Faisons
brièvement connaissance avec les personnages et ces acteurs de l’Ours et le Pacha :
Shahabaham est un pacha (personnage crédule). Paul de Musset, homme de
lettres, est le frère d’Alfred, le célèbre poète romantique.
Marécot, son conseiller (espèce d’imbécile suffisant).
Anicet-Bourgeois est un auteur dramatique célèbre. A. Dumas a aussi interprété
ce rôle.
Roxelane, sultane favorite, jouée par Mme Guyet-Desfontaines (Antigone
Sophie Emma étaient ses prénoms à l’état-civil).
Zétulbé, sa suivante. Nous ne connaissons pas l’actrice.
Tristapatte, époux de Roxelane (homme bonasse). L’acteur était
peintre, élève d’Amaury-Duval :
Edmond de Labrador.
Lagingeole, associé de Tristapatte (intriguant rusé). L’acteur était
fils d’Auguste Jal. Il fut un architecte renommé et un peintre, élève
d’Amaury-Duval. Il a travaillé à Linières.
Ali, premier eunuque. Jadin était un peintre animalier, aussi ami
d’Alexandre Dumas. Il fut présent au mariage
d’Isaure Chassériau.
Abdul-Taquiné, le Grand Estafier. Le rôle est joué par Amaury-Duval,
frère d’Emma et peintre.
Quant aux chanteurs, Ponchard était ténor à l’Opéra-Comique et
professeur de chant.
Henri Cellarius, était maître à danser, introducteur de la polka en
France, et auteur du livre « La Danse des salons » (1847). La polka
était devenue à la mode en 1844 (9).
D’autres programmes mettent à l’affiche les
acteurs de la Comédie Française, dans des « représentations au bénéfice
des pauvres des communes de Louveciennes et de Marly le Roi ». Ainsi le 30
septembre 1849, deux têtes d’affiches, Mlles Rachel (10) et Anaïs (11), en
compagnie d’acteurs de la célèbre troupe, jouent au théâtre
Guyet-Desfontaines :
Le Moineau de Lesbie, comédie en un acte et en vers d’Armand Barthet,
Les Préventions, comédie en un acte et en prose de M. d’Epagny.
Pour terminer, deux chanteurs célèbres
« se feront entendre dans la soirée » : M. Delsarte (12) et M.
Darcier (13).
Amaury-Duval : Rachel |
À l’occasion de ce spectacle, un
poète « amateur », Augustin Jal, a composé une ode de cent huit vers
en l’honneur de Rachel, première star
théâtrale européenne et voisine des lieux à Marly : Les lauriers de Marly à Mademoiselle Rachel. En voici une strophe en extrait (14) :
Mais,
vous Rachel, au milieu des merveilles
Qui
naissent sous vos pas, vous souvenir de nous !
Vous
rappeler que nous comptions sur vous !
Et
sans souci des fatigues, des veilles,
Nous
dire : mes amis, vous souffrez, me voilà !
C’est
bien, le malheureux, Rachel, vous bénira
Et
dans l’auréole immortelle
Qui
brille à votre front, cette couronne là
Est
le plus noble et la plus belle !
Marly
n’est pas bien riche, et vous l’enrichissez
Le
théâtre est petit, mais vous l’agrandissez
De
votre nom, de votre gloire !
Il
deviendra pour nous le temple de mémoire
La
mémoire du cœur ne s’efface jamais
Tout
ici parlera de vous, de vos bienfaits.
Un court billet de Rachel à Emma
Guyet révèle la complicité de leur relation : « C’est pour vous seule que je jouerai Hermione ce soir. Ma
reconnaissance et mon dévouement sont à vous. » Rachel a interprété le
rôle d’Hermione dans Andromaque
de Racine pour la première fois le 4 septembre 1838.
Un article sur le Théâtre de
Marly-le-Roi, se fondant sur des manuscrits de la Bibliothèque Nationale
(concernant Augustin Jal) confirme nos informations : « La
troupe ordinaire y joua l’Ours et le Pacha, le Suisse malade, proverbe de Carmontel, (15) le Caporal et le sage, la Sœur de
Jocrisse, la Meunière de Marly,
l’Omelette fantastique, la Rue de la lune,
le Mari de la dame des chœurs, les Gants jaunes, le Mariage de raison, le
Chevalier du guet. Quelquefois des comédiens de divers théâtre
s'associèrent à la troupe ordinaire : c'étaient les grands jours ! C'est ainsi
que Mme Anaïs, du Théâtre Français, joua le rôle de Pinchon qu'elle avait joué
au Gymnase ; qu'Odry (16) joua le rôle de Marecot dans l'Ours et le Pacha. La
troupe, pleine de zèle, et dont les emplois étaient fort bien remplis, tint bon
contre la redoutable comparaison et les aimables artistes voulurent bien
exprimer plusieurs fois leur étonnement de rencontrer des amateurs chez
lesquels ils trouvaient presque des émules.
La
belle, jeune et bonne comtesse de Fitz‑James, qui mourut à Marly des suites
d'une horrible brûlure qui lui dépouilla les épaules, tenait ordinairement le
piano. La recette fut encore fructueuse (comme on le verra, ces représentations
étaient au profit d'œuvres charitables)
M. Jal
avait dans sa troupe de Marly le triple emploi de souffleur, de régisseur de la
scène et de régisseur parlant au public. C'est ainsi que chaque représentation
fut précédée d'un prologue en vers qui peut faire connaître M. Jal sous un jour
nouveau et tout à fait inédit, non poète, il n'avait pas cette prétention, mais
versificateur fin et spirituel. » (17)
Le 21 septembre 1851, un autre
spectacle est programmé, aux bénéfices des pauvres, où l’on joue :
Porte ouverte ou Fermée, proverbe
d’Alfred de Musset, avec Mlle Anaïs (11),
Le Tableau parlant, opéra-comique de Louis Anseaume et Grétry,
en un acte et en vers, mêlé d’ariettes, joué par M. Mocker (18) et Mme Casimir
(chanteuse d’opéra),
Le Mariage de raison, vaudeville en
deux actes de Scribe, joué par des amateurs, Édouard Bertin (19) et Marie
Mocker (20).
L’accompagnement musical est
assuré au piano par Mme Mocker et Ambroise Thomas (21).
Le discours en vers
prononcé par le souffleur du théâtre avant la représentation, A. Jal, donne le
ton de simplicité, de bienveillance et de gaîté qui imprégnait ce type de
spectacle, où des amateurs côtoyaient de grands acteurs et des chanteurs
réputés. Nous en reproduisons le début (22) :
J. A. Barre : caricature d'Augustin Jal |
« Rassurez-vous, messieurs, ne craignez rien, mesdames,
Je vous le dis, en vérité,
Je ne viens point pour attendrir vos âmes
Par un sermon de charité.
La charité, vous l’avez faite,
Noblement, avec zèle, et déjà la recette,
Apprend aux malheureux, au malade en son lit
Ce qu’ils doivent à vous, et que grande est leur dette
Envers les magistrats qui veillent sur Marly.
Tout bienfait a sa récompense ;
Certains spectacles de Marly ont revêtu un caractère plus privé, tel
celui raconté dans une lettre de Louveciennes à son frère par Emma Guyet. Elle
lui parle du « festin » qui eut lieu pour sa fête en 1835 (23) :
« T’a-t-on assez regretté !! La
comédie de ces demoiselles est un chef d’œuvre et elle a été jouée comme on ne
joue pas au théâtre. Les acteurs étaient Clémence en jeune paysanne
italienne, Isaure (24) en demoiselle de
la ville, Louise Nodier (25) en fille de jardinier des environs de Venise, M.
Jal père (26) en satire inouï, Emma Heath, (27) ma filleule, en jeune artiste
français, peintre distingué. Jusqu’à Pierre qui a servi un léger souper, et
qui, dans son trouble, a cassé une pile d’assiettes. Isaure a joué à merveille.
Emma était divine et elle a joué…Mme Jal l’avait coiffée à la Raphaël, elle
avait une blouse, un petit chapeau de paille, de petites moustaches, c’était
trop joli à voir. Après le spectacle il y a eu un
impromptu de bouquets, de couplets, de larmes, et …Mme Boulanger (28) (ils ont loué une chaumière à Luciennes
avec M. et Mme Dubois) ont dansé la saltarelle (29) qu’on danse à Albane (30) en
vrais costumes, et de ma vie, je n’ai rien vu de si joli et de si séduisant.
Ils étaient charmants tous les deux. Pour couronner le tout, un feu d’artifice,
mais un fameux, a été tiré sur notre admirable pelouse.
Des feux de Bengale de
toutes les couleurs éclairaient tout le buisson, un temple, le château ;
au milieu du bouquet a paru un transparent, fait par Boulanger (31)
et Roqueplan (32) et qui me
représente assise, suivant avec une grâce parfaite des fleurs apportées par mes
amis en grand nombre (qui ressemblent pour la plupart) et repoussant avec horreur
Molière, Macaire (33), son ami Bertrand, l’infâme Fieschi (34), Laroulière
(ayant sous les pieds la raison de son crime, un coquillage nommé …cherche la
suite) qui veulent aussi me souhaiter ma fête. Il n’y a rien de si comique.
Après, bal et glace de chez Tortoni (35).
Le lendemain Jal a fait
un journal complet comme un vrai journal, où est relaté tout ceci, un feuilleton
de la pièce et orné de deux vignettes à la plume de Boulanger. » (31)
(1) Charles Séchan (1803-1873)
fut peintre d’architectures, paysages
urbains, de compositions murales, dessinateur, décorateur. Étant l’un des
premiers décorateurs de son temps, il peignit à Paris (galerie Apollon du
Louvre, l'Opéra et divers théâtre), en province et à l’étranger pour décorer des salles de spectacle :
Dresde, Bruxelles, Baden-Baden, ainsi que le palais du sultan à Dolma-Baktchi à
Constantinople. Il fut témoin au mariage d’Isaure
Chassériau, la fille d’Emma Duval.
(2) Jean François Bayard (1796-1853) auteur d’environ 200 pièces de
théâtre, était neveu du célèbre Scribe.
(3) Théâtre de J.F. Bayard, volume 12, page 535.
(4) Ornement ou petite estampe d’un livre.
(5)
Tony Johannot (1803-1852),
est un graveur, illustrateur et peintre.
(6) Edwards Peter, Romantisme,
1990, n°67. Avatars de l'artiste. pp.
111-118.
(7) Jules Janin (1804-1874) fut un romancier et critique dramatique. Il fut critique au Journal des Débats (propriété de la famille Bertin) à partir de 1830, où
il y resta quarante ans. Son autorité l’a fait surnommer « le prince des
critiques ».
(8) Augustin Eugène Scribe (1791-1861) composa près de trois cent cinquante pièces :
comédies, vaudevilles, drames, livrets d'opéra. Il publia également des romans,
qui n'eurent pas autant de succès que ses ouvrages dramatiques.
(9) Delphine de Girardin, Lettre Parisienne du 26-2-1844.
(10) Rachel née Élisabeth
Rachel Félix (1821-1858) fut une actrice
de théâtre qui créa un modèle nouveau d'actrice et de femme et fut une des femmes les plus
célèbres de son siècle. Amie d’Emma Guyet et de son frère, voisine à Marly.
(11) Anaïs Aubert, actrice,
sociétaire de la Comédie Française et habituée du salon d’Emma Guyet. Elle possédait une maison
de campagne à Louveciennes.
(12) François
Delsarte (1811-1871) fut chanteur
(ténor) à l’Opéra-Comique, et professeur. Il fut témoin au mariage d’Isaure
Chassériau, la fille d’Emma Duval.
(13) Darcier, né Joseph Lemaître
(1819-1883) était un compositeur-parolier-interprète qui fut un des premiers "noms" de la chanson
française et la première vedette de Café-Concert.
(14) Archives de la société éduenne d’Autun, fonds Amaury-Duval :
K8 33, Les lauriers de Marly à Mademoiselle Rachel non daté.
(15) Louis Carrogis, dit Carmontelle
(1717-1806), est un peintre, auteur dramatique et architecte-paysagiste.
Il a écrit des petites comédies improvisées appelées Proverbes.
(16) Odry (1780-1853),
commença une carrière d’acteur en 1803 et obtint la consécration dans un rôle
où il n’avait rien à dire, mais où son jeu de pantomime fit sensation.
(17) G. Vauthier, Revue de l'histoire de Versailles et de
Seine et Oise… (1899‑1976).
(18) Ernest Moker (1811-1895) fut chanteur
à l’Opéra-comique (basse) et professeur de chant.
(19) Édouard Bertin
(1797-1871) fut le 3e directeur du Journal des Débats (de 1854 à 1871), peintre et élève d’Ingres en
1827.
(20) Marie Mocker, fille d’Ernest, a fait ses
débuts de chanteuse en août 1854 au Théâtre du Vaudeville, puis entra à
l’Opéra.
(21) Ambroise Thomas
(1811-18996) composa des opéras, devint professeur de
composition au Conservatoire de Paris en 1856, et directeur en 1871. On
lui doit la version officielle de la Marseillaise, en vigueur de 1887 à 1974.
(22) Archives de la société éduenne d’Autun,
fonds Amaury-Duval : K8 33, discours prononcé par le souffleur du
théâtre de Marly le Roi le 22 septembre 1851 avant la représentation donnée
aujourd’hui aux bénéfices des pauvres de la commune.
(23) Archives de la société éduenne d’Autun, fonds Amaury-Duval : K8 34,
Lettre d’Emma Guyet à Amaury-Duval du 18-8-1835.
(24) Isaure Chassériau, fille du premier mariage d’Emma Guyet.
(25) Nièce de Charles Nodier.
(26) Auguste Jal (1795-1873),
officier de marine d’opinion libérale, il fut historiographe de la marine. C’est lui qui fit la
déclaration à l’état civil de la mort de Guyet-Desfontaines en 1857.
(27) Fille des amis anglais.
(28) Clément Madame
Boulanger (1809-1882), née Marie-Élizabeth Blavot, s’est mariée en 1831 avec
Clément Boulanger. Veuve, elle s’est remariée avec Edmond Cave en 1843. Elle
fut peintre, aquarelliste et écrivain.
(29) La saltarelle est une danse d’origine italienne à trois
temps, nommée à partir d'un de ses pas particulier, d'après le verbe italien saltare (sauter).
(30) Ville italienne.
(31) Clément Boulanger (1805-1842),
peintre, élève d’Ingres.
(32) Camille Roqueplan, né Rocoplan (1802-1855), fut un peintre de
paysages principalement.
(33) Robert Macaire est un personnage imaginaire de bandit, d’affairiste
sans scrupule au théâtre et dans l’art, avec son complice Bertrand. Il fut créé
par Benjamin Antier et incarné par Frédéric Lemaître dans le drame l’Auberge
des Adrets, représenté pour la première fois en 1823. Il fut ensuite repris en 1835 dans une deuxième pièce intitulée Robert
Macaire.
(34) Fieschi Giuseppe (1790-1836)
est un conspirateur qui organisa un attentat contre Louis-Philippe et la famille royale. Il manqua son
but mais fit dix-neuf morts le 28 juillet 1836.
Il fut condamné à mort et guillotiné.
(35) Célèbre café parisien proche
de la Bourse, réputé pour ses glaces.
Emmanuel François, tous droits réservés
Avril 2012, complété en août 2014
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