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Château de Vincennes |
Les Archives de Vendée mettent à
disposition, en accès internet, des listes de pensionnés vendéens des guerres
de Vendée. Sur la page d’accueil du site des Archives, il faut ouvrir la
rubrique
consulter, choisir
s’orienter dans les fonds
numérisés, puis guerre de Vendée, et enfin dans ces
fonds,
les archives
militaires à Vincennes où se trouvent ces
listes. Il ne semble pas que les tableaux ainsi disponibles soient exhaustifs.
Des listes sur papier, existant déjà aux archives à la Roche-sur-Yon,
fournissent d’autres renseignements complémentaires.
En
parcourant les listes sur le site internet, on relève vingt-sept noms de personnes
nées à Saint-André-Goule-d'Oie, soit un
peu plus que ceux déjà trouvés et publiés dans notre article de février 2013. C’est
pourquoi nous avons complété cette liste et rectifié en conséquence cet article
que nous publions à nouveau après l’avoir mis à jour.
Ces vingt-sept noms viennent compléter ceux des combattants et
victimes de cette guerre dans la commune, soit morts aux combats, soit tués dans
les opérations d’extermination où ils sont plus nombreux. Les formules
employées par le prieur étaient : «
tués par les ennemis de la
religion », ou «
par les
bleus », ou enfin «
par les
républicains ».
On peut
être surpris de cette quantité de vingt-sept noms sélectionnés, à partir de
l’année 1815, en raison de leur mérite de combattant et de leur situation
personnelle. Elle est faible s’agissant de Saint-André-Goule-d'Oie. Comme est
faible la liste des 55 tués repérés dans diverses sources. Dans cette
commune, comme dans beaucoup d’autres, l’état-civil a disparu à cause de la
guerre, sauf quelques bribes dont l’essentiel est constitué par le registre
clandestin du prêtre réfractaire de la paroisse. De 1793 à 1799, nous avons un
vide documentaire, qui nous empêche de connaître les morts et de les compter. Ce vide est à imputer pour l’essentiel aux deux camps
en lutte, appliqués chacun à détruire les papiers de ses ennemis. Les uns brûlaient
les châteaux et les autres les administrations officielles nées de
la Révolution.
Mais l’historien J. Hussenet,
au prix d'un travail
critique sur les recensements de toute sorte, indique que la population de Saint-André-Goule-d'Oie comptait 1300 habitants en 1791 et 1032 en 1800 (1). La part
des mouvements migratoires pour expliquer ce dépeuplement
est inconnue, mais probablement faible. Ce sont avant tout les républicains qui
ont dû fuir le pays en révolte, comme on l’observe à Chauché et Saint-Fulgent,
pour se réfugier dans la plaine vendéenne sous protection de l’armée du
gouvernement. Ils étaient très en minorité à Saint-André. De plus, on ne
connaît pas d’épidémies mortelles dans la commune à cette époque.
Mais on sait qu’une épidémie a sévi à Fontenay-le-Comte
en novembre 1793, apparemment liée aux combats et à la présence des troupes (2),
et dans la pauvreté de la documentation il ne faut écarter aucune hypothèse
dans d’autres lieux du département. Grâce
aux comptes-rendus du commissaire cantonal de Saint-Fulgent au commissaire
départemental à partir de juillet 1796, on est sûr qu’il n’y a pas eu d'épidémie dans le
canton à partir de cette date. Pour la période précédente on peut être sûr que les observations météorologiques de
l’historien Le Roy Ladurie s’appliquent aussi en Vendée. Ce sont ses
conséquences sur la mortalité qu’on ignore. D’un côté l’activité agricole des
habitants et le circuit court des grains de la moisson au boulanger auraient dû atténuer
ces conséquences. D’un autre côté les massacres de population, les incendies et
les pillages ont dû au contraire les aggraver. Cette
période est celle de la guerre civile avant tout pendant 3 ans, de mars 1793 à
mars 1796. Le facteur d’explication quasi exclusif de l’important dépeuplement réside
donc dans les exterminations et les luttes armées pendant cette période.n Selon les recherches les plus récentes, le total des morts et
disparus, côté vendéen, est d’environ 170 000 personnes dans le
territoire de la Vendée militaire ! Le bilan est énorme, 23 % de la population, près du même ordre de
grandeur en pourcentage que le génocide mis en œuvre par les communistes
cambodgiens à la fin des années 1970 (25 %). Il faut ajouter à ce chiffre
50 000 morts du côté républicains. Dans la commune voisine de
Chavagnes-en-Paillers, l’historien Amblard de Guerry a pu répertorier 200 noms
de personnes victimes de la guerre de Vendée, chiffre qu’il double dans un
décompte rapprochant les deux recensements de population de 1791 et 1800, pour évaluer le dépeuplement de la commune. Lui
aussi arrive à une proportion de 20 % de victimes de la population totale (4). Il fallut attendre l’année 1845
pour que la commune de Saint-André-Goule-d’Oie retrouve un nombre d’habitants
identique à celui de 1791, c’est-à-dire deux générations après 1800.
Ces
vingt-sept noms de pensionnés représentent donc un fait précieux dans l’histoire de
ce massacre de masse à Saint-André-Goule-d'Oie. Comment écrire l’histoire de ces
combats et exterminations, en effet, qui ne commencerait pas par s’intéresser
aux victimes et à leur nombre ?
Situons
d’abord le contexte de l’établissement de ces listes. Pour cela nous nous
référerons au livre de l’historien E. Gabory : « Les
Bourbons et la Vendée »
(1923).
L’auteur nous explique que le retour de Louis XVIII, après la
défaite de Napoléon à Waterloo en 1815 a été accueilli avec joie dans les
campagnes vendéennes, à l’inverse des villes comme Nantes, où se concentraient
les bourgeois républicains. En réponse à cette division, le roi proclama officiellement
l’oubli des combats passés, pour apaiser les tensions. Mais il laissa une
réaction aveugle des royalistes contre les anciens révolutionnaires se donner
libre cours au début. Ce fut ce que les historiens nomment la « terreur
blanche », mais il n’y eut pas une goutte de sang versé dans la Vendée, où
une certaine épuration dans l’administration a été menée sans excès, comparée à
ce qui s’est passé ailleurs, ne serait-ce qu’à Nantes. Dans son livre,
Napoléon et la paix, T. Heckmann décrit
l’esprit de conciliation dont firent preuve les deux premiers préfets nommés
par Napoléon : Jean François Merlet et Prosper de Barante (5). Ils ont su
répondre au désir de paix qui animait à partir de 1800 en grande partie les survivants des massacres. Notre époque a tellement décrit les retours des enfers
concentrationnaires du XXe siècle, que nous pouvons comprendre sans difficulté la réaction des
Vendéens rescapés. Après Napoléon, ils vécurent le retour du
roi dans le même esprit de paix. Ensuite il y eut d’une part les discours et
d’autre part les actes, et au final une certaine déception des Vendéens à
l’égard du pouvoir royal restauré.
Pour les discours on envoya des
princes inaugurer des monuments et des statues, ils proclamèrent la
reconnaissance du roi à l’égard des combattants vendéens. « Nommer ce département, c’est rappeler toutes
les idées du courage, de la fidélité et de l’honneur », a dit Louis
XVIII.
Pour les actes, il y eu la
continuité administrative pour faire rentrer les impôts et obliger à rendre les
armes. Mais pour les Vendéens leur vœu le plus cher était acquis depuis
Napoléon : la paix et la liberté religieuse. Le roi n’apporta rien de plus
qui ne se situe à un degré plus petit de la nécessité politique.
Pour cela, il y eut les
décorations, la reconnaissance des grades pour les officiers, l’attribution
d’emplois publics, l’indemnisation des émigrés, l’attribution d’aides à la
reconstruction, la distribution de secours aux survivants dans la misère,
soldats et veuves, etc.
C’est ce dernier volet de la
politique des Bourbons qui a conduit à l’établissement de ces listes, sur
proposition d’une commission. Il y en eut plusieurs depuis 1815 jusqu’en 1825,
se complétant, comme on distribuerait sa reconnaissance au compte-goutte. Et en
1831 on trouve une liste récapitulative des pensionnés, avec l’éventuelle
indication de leur inconduite politique. Après la Révolution de 1830, le
nouveau pouvoir de Louis Philippe a surveillé son opposition, en effet.
Celle-ci comprenait bien sûr les partisans de la branche aînée des Bourbons,
dont certains pensionnés pouvaient faire partie.
On ne récompensa pas seulement
les victimes de la Grand’Guerre (6) de 1793, mais aussi celles du soulèvement
de 1815. Pour cette dernière on trouve plusieurs noms dans la liste ci-dessous pour
Saint-André-Goule-d'Oie. Quand Napoléon, s’évadant de l’île d’Elbe, reconquit le
pouvoir à Paris en 1815, des officiers originaires de Vendée lancèrent des
ordres de soulèvement pour s’opposer à son retour. Par fidélité au roi, des
paysans répondirent à cet appel des nobles contre « l’usurpateur ».
On constitua quatre corps d’armée réunissant environ 16 000 hommes sur
l’ancien territoire de la Vendée militaire. Les jeunes de Saint-André-Goule-d'Oie,
dont on ne connaît pas le nombre, s’enrôlèrent avec l’ancien capitaine de
paroisse, François Cougnon, dans le 2
e corps d’armée, division de
Mouchamps, apprend-t-on dans ces listes. Les divisions de ce corps couvraient
tout l’Est vendéen et comprenaient chacune de 20 à 30 paroisses.
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Charles Sapinaud de la Rairie |
Le 2
e
corps était commandé par Charles Sapinaud de la Rairie (1760-1829), demeurant à
la Gaubretière (château du Sourdis). Ce dernier avait commandé sous les ordres
de Royrand en 1793, puis continué le combat au retour de la Virée de Galerne en
1794 et 1795. Il
était pour cela connu
des paroissiens de Saint-André-Goule-d'Oie. Ce mouvement ne saurait être confondu
avec celui de 1793, ni par ses motivations ni par son organisation. Ce fut un
échec militaire pour les Vendéens engagés. La défaite de Waterloo et la seconde
abdication de Napoléon, au bout de cent jours, mit fin à ce soulèvement
royaliste, pour lequel on a trouvé un mort
seulement originaire de Saint-André-Goule-d'Oie à la bataille de l’Aiguillon. Il s’agit
de Marie Jean Chapleau, 27 ans, cultivateur à la Mauvelonnière, époux de
Françoise Godard, qui laissait 3 enfants (7).
Les demandeurs de pensions à Saint-André devaient se déplacer à la Roche-sur-Yon et présenter un dossier. La manière, avec ses contraintes administratives, n’a pas
toujours été bien comprise, mais comment récompenser certains sacrifices sans
un minimum de rigueur dans la procédure ? Les sommes distribuées, parfois
modestes, ont constitué une aide précieuse dans bien des cas.
Ces
diverses listes de pensionnés ne comprennent pas les mêmes informations sur les
personnes citées. D’où l’hétérogénéité des renseignements recueillis. Nous avons ajouté les références des dossiers où on peut les retrouver, avec l'indication du numéro de vue (par internet) dans chaque fichier. Dans les archives militaires de Vincennes, il
faut sélectionner dans Pensions et
gratifications attribuées, puis dans tableaux
par département, puis dans Vendée. Voici
ces renseignements pour les vingt-sept personnes de Saint-André-Goule-d'Oie, présentées ici dans
l’ordre alphabétique :
Marie Blandin, veuve de Pierre Renolleau, tué
sur le champ de bataille à Saint-Colomban (Loire-Atlantique) le 29-1-1794 (8). Née le 7-9-1763,
elle obtient un secours annuel de 50 F [SHD XU 33-5 (vue 19/22)] et est notée
comme fileuse dans un état du 19-10-1831 [SHD XU 33-11 (vue 62/70)]. Elle était
la fille de Louis Blandin et de Françoise Lardière, habitants de la Porcelière.
Elle est décédée à la Bourolière à 71 ans le 29-12-1834.
Marie Bonnin, veuve de Piveteau, née le
18-5-1752, très méritant : 50 F de secours viager [SHD XU
33-10 (vue 6/13)]. Dans un état du 19-10-1831 [SHD XU 33-11 (vue 62/70)], elle est indiquée comme journalière, âgée
alors de 63 ans. Elle était la fille de René Bonnin et de Jeanne Bordet.
Catherine
Brisseau, née à Saint-André-Goule-d'Oie le 26 mars 1754,
veuve de Jacques Piveteau, était bordière à Sainte-Florence avec 4 enfants. Elle
obtint en 1820 un supplément de 50 F à la pension attribuée en 1815. Son mari, soldat, avait été tué à Sainte-Florence
en janvier 1794 [SHD XU 39-7 (vue 2/6)].
Jeanne (Anne)
Cailleteau, âgée de 56 ans dans un état du 19-10-1831
[SHD XU 33-11 (vue 63/70)], où elle est indiquée comme journalière. Elle était
la veuve de René Parpaillon, frère de François qui obtiendra lui aussi un
secours (voir plus loin). René et François Parpaillon étaient fils de Jean
Parpaillon et de Jeanne Bonnin, habitants la Brossière. Jeanne Cailleteau touche
une pension de veuve de 50 F. Son mari, René, était décédé en 1806 (9).
Louis
Cailteau, 47 ans en 1816, mendiant, 3 enfants, soldat,
blessé à Mortagne d’un coup de feu qui a traversé l’hypocondre gauche,
estropié : pension de 100 F [SHD XU 33-2 (vue 28/59)].
François Chacun, né le 24-4-1770, cultivateur,
soldat au 2e corps et division de Mouchamps. En 1793, on désignait les armées par la région d’où étaient issus les combattants. L’apparition des corps d’armée avec numéro est une initiative des chefs militaires du soulèvement de 1815, eux-mêmes à l’origine de ce soulèvement. Il obtient un
complément de 50 F de pension à la pension déjà attribuée de 50 F. Il était
fils de Jean Chacun et de Marie Cossais, habitants de la Brossière [SHD XU 33-3 (vue
16/26)], [SHD
XU 33-5 (vue 10/22)] et [SHD XU 33-11 (vue 11/70)]. C’est
sans doute lui dont parle l’abbé Charpentier dans son livre, indiquant qu’il a
participé à 52 batailles (10). Ses parents s’étaient mariés à Saint-André le 1-7-1767
(vue 251). François Chacun y est né le 24-4-1770 (vue 4). Il s’est
marié le 9-4-1799 à Mouchamps (vue 54) avec Renée Gaboriau. Il est décédé le
3-5-1852 à Saint-André (vue 173).
Jean François Coneau, né le 21-5-1763, obtient un
secours viager de 100 F en 1828. Il était le
fils de Jean Coneau et de Marie Gouin, habitants du bourg. Le prieur Musset et
sa sœur ont été parrain et marraine à son baptême [SHD XU 33-7 (vue
5/13)]. En 1831 il habitait à Mesnard [SHD XU 33-11 (vue 12/70)].
Pierre Enfrin, né le 16-3-1791 est indiqué
comme pensionné (25 F) dans un état du 3-11-1831 [SHD
XU 33-12 (vue 6/10)]. Il a participé au soulèvement vendéen de 1815 contre le retour de Napoléon
aux Cent-jours.
André Fonteneau, 67 ans en 1816, laboureur, 7
enfants, soldat, blessé à Chantonnay et Saint-Colombin, a reçu un coup de feu au
genou et deux coups de sabre et un coup de feu à la main droite :
attribution d’une gratification de 100 F. Il était né à la Bourolière de Jean
Fonteneau et de Perrine Fonteneau le 1-12-1749 [SHD XU 33-1 (vue 43/80)].
Jean Fonteneau, 42 ans en 1816, laboureur, un
enfant, soldat, blessé au Mans de 3 coups de baïonnette à la hanche et au ventre :
attribution d’une gratification de 50 F. Il était né à la Bourolière le
28-5-1775, fils d’André Fonteneau et de Françoise Fournier [SHD XU
33-1 (vue 43/80)].
Henri Gautron, né le 3-2-1773, il était le fils
de Pierre Gautron et de Louise Roger, habitants de la Brossière. Il
obtient un secours viager de 100 F en 1828 et habitait alors à la Merlatière [SHD XU 33-7 (vue 7/13)].
Charles Guibreteau, 36 ans en 1816, charron, 2
enfants, volontaire, blessé aux Lucs d’un coup de feu sous l’aisselle
gauche : attribution d’une gratification de 80 F. Il était fils de Joseph
Guibreteau et de Jeanne Desfontaines à la Brossière. Charron dans ce village,
il s’était marié en 1798 à Marie Anne Bonnin de Chavagnes. Il est mort à 80 ans
le 8-12-1850 [SHD XU 33-1 (vue 43/80)].
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de Suzannet commande
les Vendéens à l’Aiguillon
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Jean François Herbreteau, né le 27-6-1767, il est le frère
du maire de Saint-André-Goule-d'Oie à partir de 1800, Simon Pierre, et de Jean,
prêtre réfractaire. Il était né à Linières, fils de Jean Herbreteau et de Marie
Bordron, et il est décédé le 7-8-1831 [état de 1831 : SHD XU 33-11 (vue
32/70)]. Dans un état de 1816 [SHD XU 33-1 (vue 43/80)], il est indiqué
comme cultivateur, 5 enfants, sergent, blessé à Mortagne est borgne de l’œil
gauche suite à un coup de feu, avec attribution d’une gratification de 60 F. Dans
un autre état de 1825 il est indiqué soldat, avec une attribution de 100 F de
secours annuels et viagers [SHD XU 33-4 (vue 5/11)]. Il s’était marié à Jeanne
Loizeau et habitait à la Machicolière.
Jean François
Herbreteau, cultivateur et
sous-lieutenant au 2e corps d’armée, division de Mouchamps.
Domicilié au Boisselin de Vendrennes au moment de la décision d’attribution de
secours de 100 F, du 17-8-1818 [SHD XU 33-3 (vue 7/26)]. Il était né à la Guérinière
(Chauché) le 21 décembre 1781, où habitaient ses parents, Jean Herbreteau et
Jeanne Cougnon (registre de Saint-André, vue 123/249).
Jean Herbreteau, 41 ans en 1816,
laboureur, 4 enfants, capitaine, blessé à Boulogne, a reçu 2 coups de feu à
l’occiput et à la jambe droite : attribution d’une gratification de 100 F [SHD XU 33-1 (vue 43/80)].
Merland, 57
ans en 1831, touche une pension de 100 F. cultivateur [SHD XU 33-11 (vue
37/70)].
François Merle, 40 ans en 1816, journalier, 2
enfants, soldat, blessé à Luçon d’un coup de feu au visage : attribution
d’une gratification de 80 F [SHD XU 33-1 (vue 43/80)].
François Métaireau, né le 5-6-1771, journalier et
soldat au 2e corps et division de Mouchamps. Il obtient un
complément de 50 F de pension à la pension déjà attribuée de 50 F en 1818 [SHD XU 33-3 (vue
16/26)] et [SHD XU 33-5 (vue 12/22)].
Dans un
état du 19-10-1831, il a 64 ans, journalier et n’est pas mal noté politiquement
[SHD XU 33-11 (vue 39/70)]. Il était fils de Jean
Métaireau et de Catherine Robin, habitants de la Porcelière. Il est indiqué
comme témoin de la mort de Mathurin Brisseau au siège d’Angers le 1-12-1793.
René Micheleau, tailleur, lieutenant au 2e
corps, division de Mouchamps, né le 27-5-1771 : pension de 100 F [SHD
XU 33-3 (vue 5/26)]. René Micheleau a donc participé au soulèvement de
1815. Fils de Louis Micheleau et de Françoise Caillaud, ses parents habitaient
le bourg. Dans un état du 19-10-1831 il est noté comme laboureur et avec une
conduite politique « mauvaise » [SHD XU 33-11 (vue 40/70)]. Il devait se répandre en imprécations contre le roi Louis
Philippe probablement et a peut-être soutenu les jeunes gens qui se sont
révoltés contre les nouvelles autorités en 1831. À cette époque une seule
catégorie de militants politiques était tolérée, celle comprenant les soutiens
du gouvernement en place.
Marie
Millasseau, née le 15 septembre 1757, veuve de Jean
Bretin, soldat tué à Pouzauges le 29 décembre 1794. Elle était journalière et
sans moyen de subsistance, avec 2 enfants au moment de l’attribution en 1817 de
40 F de supplément à la pension attribuée en 1815 [SHD XU 39-9 (vue 9/10)].
Pierre Pacaud, 42 ans en 1816, cultivateur, 6
enfants, soldat, blessé à Villeneuve d’un coup de feu dans la jambe
gauche : attribution d’une gratification de 60 F [SHD XU
33-1 (vue 43/80)]. Il était fils de Jean Pacaud
et Madeleine Bossard et il est décédé à Treize-Septiers le 22-3-1839, après
avoir exercé le métier de chaunier au Point Girouard. Les chauniers
travaillaient la chaux que leur livraient les rouliers venant de la plaine. Il
en existait un à Mesnard-la-Barotière (11). Elle était utilisée à cette époque pour
passer les semences au lait de chaux, pour la construction et comme désinfectant (12) (tombeaux et
cercueils). L’utilisation en tant qu’engrais dans le bocage se fera quelques
dizaines d’années plus tard, semble-t-il, quand les nouvelles routes
permettront de transporter en plus grande quantité la chaux produite
industriellement dans la région de Chantonnay.
François
Parpaillon, né le 1-6-1754, obtient un secours viager de
100 F en 1828 et habite alors la Boissière [SHD XU 33-8 (vue 3/6)]. Il décédera
à la Boissière-de-Montaigu le 12 décembre 1829. C’était le beau-frère de Jeanne
Cailleteau (voir plus haut).
Jacques Pinet, né le 23-10-1776, soldat, maçon,
6 enfants, blessé au Mans d’un coup de feu au gros orteil droit : attribution d’une
gratification de 50 F [SHD XU 33-1 (vue 43/80)]. Il recevra 100 F de
secours annuels et viagers, avec jouissance à compter du 1-1-1825 [SHD XU 33-4
(vue 9/11)]. Sa date de naissance est alors indiquée le 23 novembre 1774. Dans
un état du 19-10-1831 il est noté propriétaire avec des revenus de 300 F et
n’est pas mal noté politiquement [SHD XU 33-11 (vue 49/70)]. Il était fils de Jean Pinet et de Jeanne Piveteau à la
Bergeonnière. Il s’était marié à Rose Crépeau et habitait à la Bourolière.
Jacques
Piveteau, né le 6 avril 1771 à Saint-André-Goule-d'Oie (baptisé à Chavagnes, selon le registre paroissial de Saint-André, (vue 16/249), soldat. Il obtint un secours de 100 F en 1825 et habitait alors à Saint-Fulgent
[SHD XU 33-4 (vue 7/11)]. Il était fils de Jean Piveteau et Renée Soulard.
Jean Promognier, né le 15-5-1760, obtient un
complément de 50 F de pension à la pension déjà attribuée de 50 F. Il était
fils de Pierre Promognier et de Louise Micheneau, habitants de la Maigrière. Il
habitait à Saint-Georges-de-Montaigu en 1825 [SHD XU 33-5 (vue 7/22)].
René Seiller, 42 ans en 1816, laboureur, 5
enfants, soldat, blessé à la Guérinière (St Vincent Sterlanges) d’un coup de feu au bras droit,
estropié : pension de 60 F [SHD XU 33-2 (vue 28/59)].
Rose
Trotin, née le 1e mars 1745, veuve de
Louis Boisson, tué en mars ou novembre 1793. Propriétaire, elle est classée
comme indigente avec un enfant en 1817 pour un supplément de pension de 40 F
[SHD XU 39-9 (vue 9/10)]. Elle habitait alors Chavagnes-en-Paillers.
Ces
personnes ont été sélectionnées pour leur mérite. Elles représentent, on le
voit, un échantillon n’ayant rien à envier au peuple de Paris pour ce qui
concerne son caractère « populaire ». Champ de manœuvre des
révolutionnaires, le peuple a été bourreau d’un côté et victime de l’autre,
quand il n’a pas été absent ou tenu à distance !
Une information intéressante qui
nous est révélée, au-delà des souffrances de ces destins individuels, ce sont les
combats auxquels ils ont participé. Cette liste nous confirme ce que nous
savions déjà : les jeunes de Saint-André, emmenés par leur premier capitaine
de paroisse, Christophe Cougnon (habitant la Guérinière de Chauché), ont fait
partie des premières troupes de l’armée du Centre commandée par le général de Royrand
(habitant Chavagnes-en-Paillers). Elle a remporté la première bataille des Vendéens
contre les troupes de ligne du général Marcé le 19 mars 1793 au village de la
Guérinière. Cette bataille est aussi dite de Gravereau, près de Saint-Vincent-Sterlanges, où une plaque commémorative a été apposée. Cette même armée a
combattu à Chantonnay tout de suite après, et à Luçon un peu plus tard.
Et puis certains des combattants ont suivi
le général de Royrand dans la Virée de Galerne, après la bataille de Mortagne,
échappant notamment aux massacres du Mans (comme la vicomtesse de Linières). Le
registre clandestin du prieur Allain indique deux morts dans cette virée, dont
Mathurin Brisseau (Brossière) au siège d’Angers le 1
e décembre 1793.
Il indique aussi le baptême du petit Jean Louis Paquier à Saint Benoît en
Normandie, né «
en suivant l’armée
des insurgés ».
Cette liste nous apporte, de
plus, une information peu connue sur la participation des combattants de Saint-André-Goule-d'Oie dans la division de Sapinaud de la Rairie en 1794 et 1795. Au
retour de la Virée de Galerne, celui-ci continua la lutte à la tête de ce qui
restait de l’ancienne armée du Centre, en remplacement du général de Royrand
mort en décembre 1793. Un de ses fidèles officiers était Jean Aimé de
Vaugiraud, de Saint-André-Goule-d'Oie. Il s’allia à Charette à diverses
occasions. C’est ainsi qu’il participa le 10 février 1794 à la bataille de Saint-Colombin, où périrent 400 hommes côté vendéen (13). Parmi eux, Pierre Renolleau
de Saint-André-Goule-d'Oie.
Sur le deuxième registre
clandestin du prieur Allain, on relève des morts aux combats de Montaigu, des
Brouzils et de Pouzauges. Ainsi à la date du 15 janvier 1794, Jacques Drapeau,
sabotier au bourg de Saint-André, « a été tué au combat des Brouzils et
est resté sur le champ de bataille ». Puis il précise que « …a
été témoin de sa mort par les républicains Pierre Herbreteau maréchal dans le
bourg, Jacques Godard et Pierre Mandin, ainsi que Jean et François Herbreteau,
tous ses voisins ». Pierre Herbreteau, gendre du nouveau régisseur de
Linières sera maire de Saint-André de 1800 à 1825. Jacques Godard, 32 ans, est
métayer au village de la Mauvelonnière, marié
à Marie Chaigneau, originaire de la Boninière. Les autres nous sont inconnus
(Pierre Mandin) ou incertains (Jean et François peuvent être les frères, 27 et
22 ans, de Pierre Herbretau).
C’est dans les documents papiers
des Archives de Vendée qu’on trouve trois noms complétant la liste ci-dessus et
concernant des destins distingués ensuite par les autorités et à leur suite par
certains historiens, trois capitaines : François Cougnon du Coudray,
Pierre François Mandin de la Bergeonnière, et Pierre Maindron, originaire de la
Rabatelière, un temps maire de Chauché, et qui termina ses jours à Linières à
l’âge de 84 ans.
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David d'Angers : Le pardon de Bonchamps |
À ces 27 pensionnés, on peut
ajouter le nom de 22 autres combattants natifs de Saint-André-Goule-d’Oie, recomman-dés pour leurs mérites, tous blessés, par une commission cantonale en 1815,
mais qui ne furent pas retenu dans les décisions de pensions (14). Encore ne
comprend-t-elle pas François Fluzeau, de la Brossière, capitaine, qui fut
distingué, lui, d’une décoration du Lys au 1e janvier de cette-là.
Et dans cette liste des 22 non retenus, on remarque un capitaine inconnu,
Pierre David, et un sergent-major, Pierre Paul Renolleau, qui fut emprisonné.
Ajoutons enfin une autre liste : les 55
personnes tuées dans les combats ou civils massacrés, qu’on a pu repérer dans
diverses archives.
Il faut aussi interroger les archives
sur les destructions matérielles. On dispose pour cela d’un tableau des maisons
incendiées pendant les troubles de la Vendée dans la commune de
Saint-André-Goule-d'Oie (15). Réalisé en janvier 1810, et signé du maire de la
commune en vue d’une demande d’indemnisation, il répertorie 53 maisons au total,
incendiées en 1794. 16 ans plus tard, 19 d’entre elles n’ont pas été reconstruites
ou retapées, faute de moyens, précise le tableau à chaque fois. Dans ce chiffre de 19 maisons
abandonnées, 6 d’entre elles avaient une valeur avant l’incendie inférieure à
20 F. C’était donc des masures. Mais le reste donne un indice sur la dépopulation
de la commune. 34 maisons ont donc fait l’objet de travaux de remise en état,
de manière progressive avec 3 maisons seulement à partir de 1796. Jusqu’en
1798 on n’en compte que 10 au total. En 1799 les travaux reprirent vraiment,
concernant 10 maisons, puis 9 maisons de 1800 à 1802 et 5 maisons de 1803 à
1806.
Les maisons incendiées de valeur
importante, supérieure à 2 000 F, au nombre de 3, ont fait l’objet de rafistolage,
et en 1810 elles avaient perdu au moins 95 % de leur valeur d’avant l’incendie.
Parmi elles on compte le logis de Jean de Vaugiraud dans le bourg. À l’inverse,
seulement 3 masures, dont la valeur avant l’incendie était inférieure à 20 F,
ont été retapées.
Il reste 28 maisons qui ont été
reconstruites en partie ou rafistolées, pour lesquelles le tableau donne la
valeur après les travaux, ce qui permet de voir les coûts des travaux et de ce
qui reste à entreprendre. Ces 28 maisons ont des valeurs d’avant les incendies
allant de 20 F à 300 F, avec une moyenne de 58 F seulement, ce qui est peu et
parait révélateur d’une certaine pauvreté générale. Aux extrêmes des pertes, on
a 6 maisons n’ayant perdu que moins du tiers de leur valeur après travaux, et 2
plus des deux tiers. Les autres ont perdu entre un tiers et les deux tiers de leur
valeur après reconstruction.
Au vu des noms des propriétaires
on repère des incendies dans le Bourg, à la Brossière et à la Boutinière. Il faudrait
connaître les demeures de toutes les victimes citées, ce qui n’est pas facile à
faire à Saint-André, pour repérer le parcours des incendiaires.
On a pu vérifier que ce tableau n’est
pas complet, et il ne tient pas compte des dégâts peu importants, non plus que
des destructions de bâtiments d’exploitations agricoles. La période indiquée
des incendies, systématiquement l’année 1794, laisse un doute, d’autant que le
tableau a été établi 16 années après l’évènement. Les dégâts ont pu être moins graves
qu’on pourrait le craindre, car les colonnes militaires ont opéré en hiver,
saison peu propice au feu. Un témoin de Chavagnes indiquait
quelques dizaines d’années après la guerre de Vendée, puisant dans ses souvenirs,
que généralement les troupes incendiaires restaient peu de temps au même
endroit, et qu’on put assez souvent éteindre l’incendie. On comprend la hâte
des républicains, les feux se voyaient de loin, et ceux qui les allumaient
pouvait craindre à tout instant de voir fondre sur eux une troupe furieuse
armée de fusils, parfois conduite par le redoutable Charette (16).
Comprendre le massacre
L’après-coup de l’évènement se prolonge deux siècles après,
malgré, ou plutôt à cause de l’oubli,
voire du déni, dans lequel l’entretient le discours national dominant, sinon officiel. Il reste à comprendre ces
chiffres. La simple énumération des faits sur les mises à mort laisse
incrédule. Les
colonnes infernales font aussi penser aux policiers allemands qui massacrèrent
les juifs dans les villages de Pologne (1939-1945). Ils liquidèrent sans
inhibition, même s’ils n’étaient pas enclins spontanément à tuer, prétendant
n’avoir pas le choix de désobéir. La discipline militaire, l’endoctrinement, l’effet
de groupe et l’alcool y ont fait leur œuvre comme en Vendée (17).
Le rapprochement des colonnes
infernales avec les massacres et génocides des totalitarismes du 20e
siècle, nazisme, stalinisme, est une tentation que nous pensons devoir écarter
suivant les travaux d’Hannah Arendt (18). Le phénomène totalitaire a été
totalement nouveau dans l’Histoire. Pourtant le nombre de morts incite à cette assimilation,
et qu’importe les moyens archaïques employés en 1794. L’idéologie a régné dans
tous les cas, enfermant la liberté inhérente à la faculté humaine de penser
dans une sorte de camisole de la logique s’émancipant de la réalité. Mais deux
éléments sont spécifiquement totalitaires : la prétention à tout expliquer et l’affranchissement
de toute expérience humaine. Dans
les crimes des régimes totalitaires, la psyché des victimes était détruite sans
que l’homme soit physiquement détruit. Et les camps de concentration ont
coupé du monde des vivants autant que la mort, car le meurtre était
impersonnel. À cet égard les massacres des colonnes infernales apparaissent
différents, plus comme des barbaries furieuses des temps plus anciens. Qu’on se rappelle, au hasard, les
destructions dans le Palatinat par les troupes de Louis XIV ou les
décapitations en
Anatolie par l’ottoman Selim le terrible (1466-1520). De plus, dans les
totalitarismes modernes le pouvoir était accaparé par une police secrète
autrement plus terrible que la loi des suspects et les commissions militaires
de la Convention. En définitive, Robespierre s’est autorisé des moyens
injustifiables pour une fin mal définie. Alors que les idéologies nazies et
communistes ne sont pas des opinions mais des systèmes de pensées autrement mieux
construits, affirmant détenir la connaissance profonde des lois universelles censées gouverner la nature et l’homme. Le totalitarisme ne tend pas au
despotisme, mais à un système dans lequel les hommes sont superflus. Les
révolutionnaires français ont inventé en marchant.
Mais ils
ont montré un exemple qui a été étudié par les acteurs à venir
des révolutions communistes. Lénine a fait référence aux luttes
entre les Montagnards et les Girondins comme d’une évidence dans
l’analyse du mouvement révolutionnaire (19).
Les violences révolutionnaires possèdent quelques caractéristiques
communes, notamment propagande envahissante, déshumanisation de
l’ennemi, désignation de boucs émissaires, théorie de
l’omelette. Pour minimiser et banaliser les violences en effet,
l’habitude est de ressortir la vieille
formule : « on ne fait pas d’omelette sans casser des
œufs ». L’argument masque une question de fond. Tant dans la
Révolution Française que dans la Révolution Communiste de 1917, on
a subordonné les droits de l’individu à un intérêt général
proclamé, et une fois que vous ne tenez plus compte des droits de
l’individu, il devient facile de ne plus tenir compte de la
souffrance humaine, même à grande échelle.
Enfin, nazisme et stalinisme sont
différents de la guerre de Vendée, où les victimes ont parfois donné leur
pardon. C’est un fait avéré pendant toute l’année 1793 avec les libérations de
prisonniers, notamment après la prise d'Argenton le 30 avril, la prise de Thouars le
5 mai, la prise de Fontenay-le-Comte le 27 mai. C’est l’armée des
Angevins et Bressuirais avant tout qui s’illustra ainsi. À Fontenay huit chefs
royalistes signèrent même une lettre d’autant plus improbable qu’on massacrait
dans le camp d’en face. On y lit entre autres : « Nos sentiments purs et religieux nous commandent impérieusement de remplacer les crimes que la
Révolution fait commettre par autant d'actes de vertu ». Après la guerre,
les historiens catholiques ont érigé en mythe le pardon de Bonchamps du 18
octobre 1793. Ce fut au point de donner parfois une image déformée de la réalité de
cette guerre civile. Mais il s’insère malgré tout dans la série des faits de
coexistence pacifique relevés çà et là après les combats entre ennemis d’hier
dans la même paroisse. Dans des itinéraires personnels, le dialogue avec
l’au-delà et la prise en compte de la mort dans l’intimité des âmes, par le moyen
de la religion en Vendée, a sans doute aidé les rescapés à trouver dans le
pardon une manière de se libérer des effets de leur douleur.
Il en résulte que la guerre de
Vendée garde encore sa fraîcheur pour la recherche historique, quand on songe
que la première thèse de doctorat soutenue dans l’Université sur ce sujet ne l’a
été qu’en janvier 1977 à Toulouse-Le Mirail : Blancs et Bleus d’Anjou (1789-1793), par Claude Petitfrère (20). L’historien
Alain Gérard a vérifié des faits et renouvelé la compréhension de cette guerre de Vendée à partir des années 1990, notamment dans son livre édité en 1999 (Fayard)
: « Par principe d’humanité … »
La terreur en Vendée ". Il vient de publier en ce printemps 2013 un nouveau livre : « Vendée, les
archives de l’extermination » (Centre vendéen de recherches
historiques).
(1) Jacques Hussenet, Détruisez la Vendée, Éditions du Centre Vendéen
de Recherches Historiques (2007), page
605.
(2) Jean Artarit, Fontenay-le-Comte sous la Révolution, Éditions
du CVRH, 2014, page 195.
(3) Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire humaine et comparée
du climat, Tome II, Fayard, 2006, chapitre 7.
(4) A. de Guerry, Les Chavagnais tués pendant la Révolution,
dans Recherches Vendéennes no 25, 2020, page 67 et s.
(5)
T. Heckmann, Napoléon et la paix,
Éditions d’Orbestier et Société d’Émulation de la Vendée (2004).
(6)
Nom donné par les Vendéens après coup aux combats de 1793/1796.
(7) Archives du
diocèse de Luçon, fonds de l’abbé Boisson : 7 Z 29-1, victimes au combat de
l’Aiguillon du 19 mai 1815.
(8) Saint-Colombin est devenue
Saint-Colomban en 1792.
(9) Denis Parpaillon, courriel du 7
avril 2013.
(10) F. Charpentier, Chez nous en 1793, Saint-André-Goule-d'Oie,
récits d'un vieux Vendéen (Gallica.fr).
(11) Archives de Vendée, étude de notaire de Saint-Fulgent, Frappier Rigournière : 3 E 30/13, bail de
la Tricherie du 11-9-1791. Voir aussi : Archives de Vendée, bibliothèque numérisée,
bibliothèque du comte de Chabot, historiographie, biographies : BR 118,
vue 12.
(12)
M. Maupilier, Saint-Fulgent sur la route
royale …, Hérault Editions (1989), page 61.
(13)
G. Lenôtre, Monsieur de Charette,
Hachette (1924), page 122.
(14) Archives du diocèse de
Luçon, fonds de l’abbé Boisson : 7 Z 106-1, victimes de la Révolution,
contrôles nominatifs pour Saint-André.
(15) Archives de la Vendée, destructions immobilières
pendant la guerre de Vendée : 1 M 392, commune de Saint-André-Goule-d'Oie.
(16) Archives historiques du
diocèse de Luçon, fonds de l’abbé Boisson : 7 Z 46-2, les débuts de
l’insurrection et l’année 1793.
(17) Michel Terestchenko, Un si fragile vernis
d’humanité, Banalité du mal, banalité du bien, La Découverte M.A.U.S.S,
2005.
(18) Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, chapitres
12 et 13 et article complémentaire sur Les techniques de la science sociale
et l’étude des camps de concentration, Quarto Gallimard, 2002. Voir aussi
sur les camps de concentration : David Rousset, Les jours de notre
mort, 1947.
(19) Lénine, Que faire ?
Les questions brûlantes de notre mouvement, 1902, éditions
Dietz à Stuttgart. Imprimé par les éditions du Progrès à Moscou
et Éditions Sociales à Paris, 1979, pages 21 et 22.
(19)
J. Hussenet, Détruisez la Vendée,
Éditions du Centre Vendéen de Recherches Historiques, (2007), page 93.
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