Les ancêtres à Saint-André-Goule-d’Oie en 1650
Le grand-père Pierre de Vaugiraud (1661-1731)
Le père Jean Gabriel René de Vaugiraud (1720-1765)
L’enfance et la jeunesse de Jean Aimé de Vaugiraud
Soldats de la marine de guerre
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Persécuté au début de 1793
Source : Archives de la Loire Atlantique |
Au début de la guerre de Vendée à Saint-André-Goule-d’Oie
Le rôle peu connu de Jean Aimé de Vaugiraud dans la guerre de Vendée
Paulin Guerin : D'Elbée |
Alfred de Chasteigner : Charette |
Après la guerre
Comte de Vaugiraud 1741-1819 |
L’homme dans son Logis
Célibataire toute sa vie, Jean de Vaugiraud est mort à Paris à l’âge de 61 ans, lors d’un voyage. Mais sur cet aspect de sa vie privée, nous ne disposons d’aucune information. En revanche nous savons qu’il s’est investi dans sa borderie du bourg, allant jusqu’à l’exploiter lui-même, aidé au moins d’un valet, et avec à son service une cuisinière femme de chambre. Pour quelqu’un qui laissait à ses héritiers 7 métairies totalisant 314 hectares et rapportant annuellement environ 4 500 F par an en 1814, le travail n’était pas une nécessité financière. C’était un choix de vie, au contact des paysages, des sols et des aléas de la nature, végétale, animale, climatique (il avait un baromètre), avec les connaissances, observations, savoir-faires nécessaires, et les décisions de ventes et d’achats dans la durée, etc. Pour saisir toutes les dimensions de ce métier si particulier, exercé dans le silence des champs par des hommes au corps d’athlètes, il faut se défaire bien sûr de l’idée simpliste et traditionnelle du paysan arriéré. L’époque, avec la mode de vivre près de la nature, était peut- être pour quelques chose dans ce comportement. Voltaire n’avait-il pas écrit en 1764 avec quelque affectation de Genève : « J’écris rarement, parce que je suis agriculteur. Vous ne vous doutez pas de ce métier-là » (71). Sans aller jusqu’à tenir la charrue, on a vu au 18e siècle Abraham de Tinguy vivre à Saint-André comme un gentilhomme fermier. Jean de Vaugiraud n’est donc pas un cas à part dans la société de son temps. Il était bien moins riche que le fermier général et négociant Charles Guyet de Saint-Fulgent, devenu révolutionnaire. Son fils, républicain aussi et propriétaire de Linières, possédait 1342 hectares dans le bocage et le marais, lui rapportant 31 000 F par an en 1830. La fortune de Jean de Vaugiraud le mettait au niveau des bourgeois fortunés et un peu au-dessus des riches agriculteurs-marchands comme Loizeau du Coudray ou Fluzeau de la Brossière.
Le bétail dans son étable servait
au trait (2 bœufs de charrue et une jument), à la reproduction et à la
consommation domestique (4 vaches de divers poils dont une jeune, une génisse,
2 taureaux, 2 petits taureaux). Il se déplaçait à cheval. 20 ans plus tard dans
son logis, on y verra un cabriolet, signe simplement d’une nouvelle génération
d’occupants. L’équipement de l’agriculteur comportait, en dehors des petits
outils habituels, 2 charrettes avec ses règles
et râteaux, un tombereau sur roues, une charrue, un moulin à vanner. Et
on le soupçonne d’aimer la menuiserie, car il avait 2 établis de menuisier avec
des outils, et dans la cour il a accumulé 220
planches, 72 limandes (planches peu épaisses), 10 madriers et 1 chevron,
plus 5 paquets de genevelles et une meule à
aiguiser.
Il affermait ses deux métairies du Coudray et de la Jaumarière à partage de fruits à moitié. Dans l’inventaire de ses blés au mois de novembre 1814, sont rassemblées les récoltes de l’année provenant de ces deux métairies, ajoutées à son exploitation du Bourg :16 boisseaux de baillarge (orge de printemps), 72 boisseaux de seigle, 170 boisseaux de froment nouveau. Il reste 47 boisseaux de froment de l’année précédente, choisissant le bon moment pour le vendre à l’un des négociants en grains de la région. Et suivant l’usage, il y avait aussi 60 boisseaux de blé restés pour la nourriture des gens de la maison et pour faire des semences. L’avoine est laissée pour la consommation des chevaux et les pois (dont on ne connais pas l’espèce) le sont pour la consommation de la maison. Ainsi en ce début du 19e siècle le seigle avait perdu sa prépondérance d’antan, constatée en 1760 à la Télachère par exemple (Chavagnes). Le froment avait pris sa place.
Notre agriculteur n’était pas comme les autres néanmoins, et on le voit en même temps du milieu de la noblesse. En témoigne le contenu de sa cave : une barrique de vin de Médoc rouge et une autre de Grave blanc. Quelle distinction ! Même si c’est beaucoup pour un seul homme, d’autant que l’hypothèse d’un long vieillissement de ces vins d’excellence est à exclure pour l’époque. D’ailleurs, la barrique du vin de pays est « totalement gâtée ». Et s’ajoutaient 50 bouteilles de vin blanc et 10 bouteilles d’eau de vie. Les fameux vins bien connus en Vendée autrefois (Noah, Othello, Oberlin, Baco, 54.55, etc), issus de plants hybrides, ont été plantés après la crise du phylloxéra à la fin du 19e siècle. Les cépages cultivés au temps de Jean de Vaugiraud sont peu connus : la Folle-Blanche, le Chenin, le muscadet, le Gros-Plant, etc. pour les vins blancs ; le Pinot Noir, le Dégoutant, le Balzac, etc. pour les vins rouges (72). Les vins de Bordeaux étaient connus au château de la Rabatelière et à l’auberge du Chêne Vert de Saint-Fulgent au 18e siècle. Encore fallait-il pouvoir se les payer et en apprécier la saveur. Quant à la quantité, on y voit un trait répandu dans la population, celle-ci portée à mettre de côté, à épargner, à accumuler. On le voit aussi sur la quantité de bois dans la cour située à l’arrière du logis : 2 milliers de bois fagots (environ 1 000 kgs) et 4 cordes de bois (12 m3). On retrouvera ce type d’accumulations plus loin dans sa maison pour d’autres objets.
Le logis du bourg où il demeurait
remonte à environ 1,5 siècle, un héritage de la famille Moreau. Le
rez-de-chaussée comprenait 5 pièces : salon, salle à manger, vestibule,
office et cuisine. Là encore on n’est pas chez les fortunes de la noblesse et
de la bourgeoisie, mais plutôt chez celle des bourgeois aisés. Le mobilier a dû
être renouvelé après l’incendie du logis pendant la guerre de Vendée, et il ne
paraît pas en manquer au jour de son décès, 20 ans après. Il y avait dans
plusieurs pièces des fontaines avec bassin de cuivre rouge ou de faïence pour
se laver. En revanche la seule baignoire de l’inventaire est en en fer blanc,
stockée dans le grenier au-dessus de l’écurie. Il manque une maîtresse de maison
dans ce logis, à voir un établi de menuisier dans le vestibule, à côté des
outils rangés dans un placard, des réchauds et des pots de grès sous
l’escalier. Dans la buanderie on trouve aussi un autre établi de menuisier.
Il
possédait au jour de sa mort 2 pistolets dans une commode de la salle à
manger, et 4 fusils dans la cuisine : un fusil à deux coups, un fusil no 2, un fusil no 3, et un fusil no 4. Il
gardait dans un tiroir d’un meuble de sa chambre à coucher un « petit
baril de poudre à tirer ». Même
s’il n’y avait pas de chenil et de chiens dans l’inventaire, Jean de Vaugiraud
a probablement été chasseur. Il avait un filet pour attraper les oiseaux
carnassiers (rapaces). Mais l’arsenal inventorié est visiblement celui de
l’ancien officier des armées vendéennes qui s’est engagé dès mars 1793, a fait
la virée de galerne à la fin de cette année, et a continué à batailler en 1794
et 1795 dans les restes de l’armée du Centre. Ces stocks d’armes constituaient
une crainte pour les autorités, et le préfet de la Vendée publia le 10 octobre
1816 une instruction aux maires pour en faire un inventaire dans les communes.
La chambre à coucher de Jean de Vaugiraud, à l’étage du logis, était chauffée par une cheminée, comme le révèle la présence des ustensiles nécessaires : une paire de chenets, une pince et un soufflet. Elle était meublée de deux lits, dont l’un pliant, un petit secrétaire, un grand meuble à 4 tiroirs, une armoire à 2 battants, une table, un fauteuil et 5 chaises. Son lit était garni d’une paillasse, d’un matelas, d’une couette, d’un traversin, et de 2 couvertures en laine. Dans les tiroirs du meuble on trouva au jour de l’inventaire une seringue, deux bassins à barbe (l’un en fer blanc et l’autre en faïence), et 118 diverses pièces de monnaie totalisant l’importante somme de 665 F. Dans l’armoire on trouva du linge pour confectionner des habits (étoffe grise, coton), divers objets (miroir, valise, seringue à cheval, cage peinte en vert), 10 livres de café, 2 pains de sucre de 5 kgs chacun. Plus intéressant est la composition de son habillement : 2 vestes, un habit tête de nègre (marron foncé) avec une culotte noire, 2 pantalons d’Écosse, 2 pantalons ordinaires, une écharpe blanche. Ce n’est pas gai, mais c’est chic, et il avait aussi 5 gilets de diverses couleurs, 6 jabotières et 12 mouchoirs de cols de diverses couleurs. Pour se chausser il avait 2 paires de bottes usées et 4 paires de guêtres, utiles dans les chemins du bocage. On ne compte pas ici bien sûr ses habits emportés dans son voyage à Paris, mais l’ensemble révèle de la retenue dans ses achats d’habits, comme certains célibataires savent le faire, sauf pour les chemises : 44 au total ! On suppose qu’un certain nombre étaient des chemises de nuit. Et puis l’inventaire n’est sans doute pas exhaustif, car on ne voit pas de bas de chausse ou de chaussettes à la façon d’aujourd’hui. L’histoire s’intéresse à tout, son linge de corps comprend 10 caleçons, 4 gilets « à mettre sur la peau », et 15 bonnets de coton.
Par contraste, l’inventaire de la chambre des domestiques dit bien la différence de statut social. Elle est meublée de 2 lits couchette garnis, 2 coffres et une vieille armoire « de nulle valeur » a estimé Louis Charpentier habitant au Clouin, l’expert désigné par les héritiers. On ne trouve qu’un manteau bleu, mais il est très probable que l’habitant de la chambre, située au-dessus de l’écurie à côté d’un grenier, n’y demeurait pas tout le temps. S’y trouvaient aussi 15 bottes de lin.
Dans
le mobilier de la cuisine il y avait un grand meuble, (partie armoire, partie
alcôve), plus ailleurs dans la salle un autre lit équipé. La partie armoire du
grand meuble comprenait des effets (habits) de domestique. La partie alcôve
contenait un lit de plumes avec son traversin et 2 couvertures de laine blanche
(estimé 45 F). L’autre lit était composé de son châlit en bois, paillasse,
couette et traversin de plumes et 2 couvertures vertes (estimé 50 F). L’équipement
de ces lits ne montre pas de différence pour une domestique. On ne s’attardera
pas sur le reste de la cuisine avec sa table et ses 2 bancs au milieu, et la
cheminée équipée de 2 crémaillères, un tournebroche et 3 lèchefrites pour
recevoir la graisse de cuisson. Il n’y avait pas de cuisinière à cuire, mais la
pièce était bien équipée en ustensiles de cuisines, et on note ses 10 flambeaux
en cuivre pour l’éclairage. À côté de la cuisine se trouvait au rez-de-chaussée
l’office, transformé en laiterie par les futurs acquéreurs du logis. Il
apparaît comme une pièce de travail et de rangements pour les servantes. Outre
un meuble garde-manger, s’y trouvaient un rouet à filet, un coffre (contenant
de la laine), 2 moules de chandelle, un peigne à lin et plusieurs ustensiles
servant à la cuisine.
Ce
n’est pas tout, et là on remarque l’importance du logis à cause d’autres pièces
à l’extérieur autour de sa cour. D’abord une buanderie avec sa poêle à lessive,
4 chaudrons en cuivre et en fer, et 2 trépieds. Elle servait aussi au
rangement : 17 barriques, une « cage à volaille » et une à
furets, et 500 bouteilles vides. Ensuite une boulangerie équipée d’une maie à
pétrir, d’une table, d’une pelle à mil, d’une ponne (cuve) à lessive. À côté
une chambre à pétrir était équipée d’un grand et un petit pétrin, un
« moulin à passer la farine », un chaudron de fer, mais aussi un lit
garni, un coffre et 67 livres de laine.
D’autres
pièces révèlent l’aisance du propriétaire. Le salon au rez de chaussée n’était
pas très bien meublé mais l’argenterie a été pesée au poids de l’argent et
évaluée à 804 F (équivalent aux revenus annuels de 2 métairies d’une vingtaine
d’hectares). De peu de valeurs, mais en grande quantité, on a compté 11,5
douzaines d’assiettes, en porcelaine anglaise de forme octogone, en porcelaine
française, en faïence, 35 plats en porcelaine de diverses grandeurs et formes,
3 huiliers en cristal, etc. Peut-être faut-il voir dans cette accumulation le
produit d’héritages. Objets d’une vie, c’était un patrimoine à léguer.
La salle à manger était meublée d’une commode à 5 tiroirs, d’un buffet bas en cerisier à 4 portes et 3 tiroirs, d’un cabinet en cerisier à une porte, d’une table en cerisier avec 2 allonges, 18 chaises et un fauteuil. La présence d’un instrument de musique mécanique intrigue : une serinette à 2 cylindres, peut-être pour apprendre des mélodies courtes à des oiseaux siffleurs. La présence de deux bouteilles à tabac suggère l’usage de cette drogue. Peut-être en cultivait-il quelques plants lui-même, cachés dans les champs parmi d’autres cultures, car c’était interdit à cause du monopole d’État. C’eut été tout à fait dans la mentalité vendéenne. Les 6 bissacs, outre là encore leur nombre élevé, conduisent à penser à un probable usage domestique à la mi-journée durant les travaux des champs. Ils étaient la « saquette » ou le sac à dos du temps jadis. On pense aussi aux longues randonnées dans la campagne de cet homme attaché à sa terre.
À l’étage il y avait alors 2
chambres à coucher en plus de celle du maître des lieux, chacune avec ses ustensiles
de cheminées, c’est à dire avec une cheminé. Celle dite « du milieu »
était meublée de deux lits garnis, une table avec son tapis et 6 chaises.
L’inventaire fait état de 2 miroirs, mais pas plus ici que dans les autres
pièces on ne relève des images, desseins ou tableaux aux murs. S’ils avaient eu
la moindre valeur ils auraient fait partie de la liste. Une cinquante d’années
auparavant au logis du Coudray, Mme de Puyrousset avait quelques images sur les
murs de sa chambre. Notre homme devait avoir un côté austère, en tout cas peu
porté à la décoration.
La chambre au-dessus du salon
était elle aussi équipée de 2 lits garnis et
d’une table avec son tapis. Elle comprenait 18 chaises et une armoire en bois
de noyer. Dans celle-ci on rangeait le linge de maison, abondant : 15,5
douzaines de serviettes à raies rouges, 26 serviettes à raies noires, 19 nappes
à raies rouges, 28,5 paires de draps de différentes qualités, 5 paires de gros
draps appelés berne, 19 vieux draps, 5 souilles (taies) d’oreiller de grosse toile,
11 essuie-mains. Là aussi on avait du tissu pour faire des vêtements : 4
livres de fil, 111 aunes de toile de diverses qualités, et une pièce de toile à
35 aunes. La correspondance de l’aune dans la contrée ne nous est pas connue,
mais généralement elle était d'une la longueur d'1,20 m.
En définitive qu’y avait-il des marques de noblesse en Jean de Vaugiraud, vu de son époque ? Rappelons qu’il était le troisième des garçons de sa famille, mais il n’empêche qu’il était de famille noble. Dans l’église de Saint-André il n’avait aucun titre de préséance. Son premier devoir était de servir le roi, ce qu’il a fait en s’engageant dans la marine royale d’abord, puis dans la guerre de Vendée. Mais retiré de la carrière dans la marine et revenu jeune chez lui, il n’a pas émigré comme la plupart des nobles en âge de combattre, en 1791 (il avait 39 ans) ou 1792, comme le châtelain de Linières, par exemple. Vivre noblement était une condition de son état, c’est-à-dire, sauf exceptions, ne pas exercer un métier, de paysan surtout. Mais s’il était agriculteur en 1814, on ne sait pas s’il l’était avant la Révolution après s’être installé dans le bourg de Saint-André. En tout cas, cela n’a pas compté pour lui après la guerre civile. Du côté des privilèges, il faut fermer les livres de propagande de l’époque et lire les documents d’origine du chartrier de la Rabatelière. Son logis du bourg relevait du seigneur de la Boutarlière qui était un bourgeois. De même pour sa métairie du Coudray relevant d’un marchand-laboureur, le sieur Loizeau. Sa métairie de la Jaumarière relevait de son frère aîné, Euzèbe de Vaugiraud, possesseur du droit de fief avant 1789. Il s’en suit qu’il devait payer plus de redevances féodales qu’il pouvait en recevoir. Leur suppression a dû l’avantager. Mais leur force symbolique était chargée d’une conception inégalitaire passée de mode pour beaucoup. De plus, la justice seigneuriale qui les gérait entretenait une subordination compliquée envers les propriétaires, bourgeois ou noble local, ou leurs représentants. Le poids financier des redevances ne faisait pas la richesse, celle-ci provenait des métairies possédées. Il y a longtemps que dans la contrée le droit de ban pour le moulin et le pressoir n’existait pas. Comment s’étonner après cela que Jean de Vaugiraud fut protégé par la population, mettant en fuite les gendarmes de Saint-Fulgent venus l’arrêter en mars 1793 sur l’ordre du département, au motif qu’il était noble, donc suspect ?
(12) Inventaire et partage du 1-4-1703 de la succession de Jeanne Jeullin, veuve Merland, Archives de Vendée, famille Babin et Cicoteau : 25 J/4, page 19.
(17) Dépôt du 3-3-1786 d’un billet consenti par Mme de Vaugiraud, par le sieur Camus au profit duquel il est consenti, Archives de Vendée, notaires des Herbiers, étude (C), Graffard fils : 3 E 020 accessible par internet vue 57/293.
(25) Louis Brochet, Le canton de Chantonnay à travers l’histoire, Livre d’histoire-Lorisse, 2007, page 59.
(36) Reconnaissance du 11-5-1805 d’une rente de 300 F par J. A. de Vaugiraud à Fonteneau, Archives de Vendée, notaires de Chavagnes-en-Paillers, Bouron : 3 E 31/22.
(49) Félix Deniau, Histoire de la Vendée, Tome 4, page 216.
(53) Mémoires de Mme de Sapinaud, Édition critique établie par Pierre Rezeau, Édition du C.V.R.H 2014, page 95.
(62) Vente du 4-10-1802, du taillis des Vrignaux par Montaudouin à Vaugiraud, Archives de la Vendée, notaires de Chavagnes-en-Paillers, Bouron : 3 E 31/20.